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Comment réussir à s'emmerder en ayant plein de trucs à faire ...
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11 avril 2005

... et c'est normal ?

Il est enfant. Il grandi. Il est adulte. Il vieilli. Il meurt.

Il est brillant. Il est le meilleur en tout. En classe comme au foot ou en musique. En tant qu'ami aussi. Il est l'aîné. Il doit montrer la voie. Fils de gagnants : il est brillant, et c'est normal.

Il tourne mal. Il change. Il boit, il fume. Il sort, il se drogue. Ses parents ne voient rien, ils ne s'en occupent pas. Il est arrêté. Fils de bonne famille: il tourne mal et c'est normal.

Il réussi. Il est médecin, comme ses parents qui sont morts maintenant. C'est un bon médecin. Il est reconnu. Il gagne de l'argent. Il a une famille. Ses enfants sont brillants. Sa femme aussi. Fils de médecins: il réussi et c'est normal.

Il est malade. Il est humain. Ses enfants sont partis. Il enterre sa femme. Il est seul. Il a de l'argent. Une belle maison. Une belle voiture. Il est retraité. Il est reconnu. Fils de mortels: il est malade, et c'est normal.

Il regrette. Il regarde en arrière. Il se demande. Il ne comprend pas. Qu'a-t-il fait ? Qu'a-t-il vécu ? Qu'a-t-il bâti ? Une carrière. Une famille. Une fortune. Que lui reste-t-il ? De l'argent, beaucoup. Des souvenirs, tristes. Des opinions, bafouées. Des désirs, inavoués. De l'amertume, toujours. Fils de l'humanité: il regrette, et c'est normal...

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Commentaires
S
Je ne vois pas en quoi la religion nous oblige à faire un tel bilan. La religion est un système de croyances qui nécessite l'adhésion du croyant. C'est donc à partir de l'âge de conscience, un acte mûrement réfléchi.<br /> <br /> Mais je conçois que la pression sociale et l'immédiateté ainsi que la culture de l'urgence qui caractérisent nos sociétés reculent ces bilans et nous aveuglent dans ce que l'on devrait faire en permanence: une évaluation et une auto-évaluation.<br /> <br /> Même s'il ya des cconditions extérieures qui s'imposent à nos,come ces familles etc... le principal acteur de notre émancipation reste nous mêmes et là,l'action politique prend sa dimension collective. NE pas être esclave de la non évolution, c'est le vrai défi,à mon sens.<br /> <br /> Comme c'est une culture de "pas l'temps", je dis quant à moi, "pas le temps pour les regrets, les erreurs n'appartiennent qu'à nous même, né pour ramener ma part de progrès, pour qu'à mon tour je procrée". <br /> <br /> Je n'ai pas confiance en l'Homme, mais j'ai confiance en nous, pour nous éviter de refaire les erreurs au bout d'au moins échecs.<br /> <br /> Aies confiance Andy!! tu verras!!
A
Ce que je trouve dommage c'est de faire ce genre de bilan aussi tard, et parce que la religion (en general) nous le dicte. C'est bien avant qu'il faut reflechir à ce que l'on veut faire, ce que l'on doit faire, ... et surtout LE FAIRE !!! Ne pas être esclave de soi-disant honneur, tradition, ou même volonté de la famille ou de la société...
S
Excellent. Les destins brisés, çame connait. Mais bâtir, c'est aussi se construire. L'HOmme oublie ça et moi aussi. Le problème est que quand ona peu,avior ceci, ca devient tout et quand on a beaucoup, on cherche à se dépouiller. DE toutes façons, quand on arrive à faire untel bilan de sa vie, tout est possible. Pour le reste, et cela rejoint un de tes derniers posts, ma devise reste entre autres: "A défaut d'être intelligent, soyons intelligibles". SPirit, ce con.<br /> <br /> Peace.
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